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5 choses que vous ne saviez (probablement) pas encore sur le contrôle aérien

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1. La Belgique est complexe

C'est vrai à bien des égards, mais certainement en ce qui concerne l'espace aérien belge.. C’est un espace aérien limité, mais très densément fréquenté par divers usagers. Ainsi, il y a naturellement l’aviation commerciale et militaire, le trafic privé et récréatif, mais aussi, et de plus en plus, le trafic aérien sans équipage (les drones). Et la proximité de grands aéroports dans les pays voisins a pour conséquence que leur trafic aérien passe également dans l’espace aérien inférieur belge en phases de décollage ou d’atterrissage.

Il existe deux critères pour définir la complexité d’un espace aérien : les volumes de trafic et la structure de l’espace aérien. L’espace aérien belge est surtout complexe sur le plan structurel, car il n’y a pas moins de 6 aéroports pour l’aviation civile dans un espace plutôt restreint, et une multitude de zones d’entraînement militaire qui occupent environ 50% de l’espace aérien total. Vous avez dit complexe ? Exactement !

2. L’espace aérien exige un travail d’équipe (inter)national

skeyes gère le trafic aérien belge jusqu’à une altitude d’environ 7500 m (FL245). Au-dessus de cette altitude, le Maastricht Upper Area Control Centre (MUAC) d’Eurocontrol prend le relais. Cela vaut en premier lieu pour toute l’aviation civile. Mais naturellement, il existe aussi un pendant pour l’aviation militaire. Depuis décembre 2019, le site de skeyes à Steenokkerzeel est devenu le centre névralgique de ces deux aviations : les contrôleurs aériens de l’aviation civile et les contrôleurs aériens de la Force aérienne belge partagent la même salle opérationnelle pour le trafic aérien en approche et en survol. De cette manière, chacun peut exploiter l’espace aérien belge encore plus efficacement et avec davantage de flexibilité. Le Ministère de la Défense et skeyes ont d’ailleurs l’ambition commune d’intégrer complètement leurs services de navigation aérienne et de les prester ensemble d’ici 2030.

3. Cela ne se résume pas à la tour de contrôle

Les contrôleurs aériens n’ont pas tous les mêmes tâches. Nous passerons brièvement ici en revue leurs 3 rôles différents. Dans la tour de contrôle, les contrôleurs aériens vérifient tous les mouvements au sol et ils donnent le feu vert pour les décollages. Ils guident ensuite les avions jusqu’à ce qu’ils quittent l’espace aérien de l’aéroport. Dès cet instant, le contrôleur aérien d’approche (APP) prend le relais et guide l’avion vers le bon couloir aérien. Ce collègue ne se trouve pas dans la tour de contrôle, mais au centre de contrôle aérien CANAC 2. Dès que l’avion met le cap sur sa destination, un collègue contrôleur aérien de l’ACC l’intègre à son tour dans le flux du trafic. Tous les contrôleurs aériens veillent en permanence à ce que soient respectées les distances de sécurité correctes entre les avions : dans une tour cette séparation est visuelle, dans un environnement radar nous désignons ces distances en miles (horizontalement/latéralement) et en pieds (verticalement).

Pour en savoir plus sur les différents rôles d’un contrôleur aérien

4. Une course éliminatoire pour les candidats

Au total, cela prend quasiment trois ans avant de pouvoir se dire officiellement air traffic controller (ATCO). Le processus de sélection initial dure six mois. Au final, seul(e)s les candidat(e)s ayant les qualités requises pour devenir contrôleur aérien sont retenu(e)s. Au cours de la formation qui s’ensuit - organisée à Steenokkerzeel - des évaluations sont effectuées à différents moments. Au fait, saviez-vous que toute la formation est dispensée en anglais et que toutes les évaluations (aussi bien écrites qu’orales) se déroulent aussi dans la langue par excellence de l’aviation ? Lorsque vous avez terminé votre formation, vous êtes prêt(e) pour commencer votre stage.

5. skeyes est active partout en Belgique

Nos contrôleurs aériens guident chaque avion du tarmac jusque dans les airs (et inversement) à Brussels Airport et dans les aéroports régionaux d’Anvers, de Charleroi, de Liège, de Courtrai et d’Ostende. La majorité de notre personnel travaille à Steenokkerzeel, juste à côté de l’aéroport, et nous avons également des stations radar à Bertem et à Saint-Hubert. Enfin, skeyes ambitionne également d’ériger des tours digitales pour les besoins des six aéroports belges. Elles remplaceront progressivement les tours de contrôle classiques.

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